• La Finlande poursuit sa politique actuelle pour les demandeurs d'asile (Xinhua)

• Somalie: Un nouveau rapport donne des détails sur les violations alarmantes contre les enfants (Reliefweb)

MEDIAS NATIONAUX

La Somalie va bientôt clôturer les élections pour la Chambre basse

Le 18 janvier - Source: Garowe Online - 193 mots

Les derniers scrutins pour élire les députés restants de la communauté de Somaliland à la Chambre basse du pays se tiendront mercredi à Mogadiscio. Selon la commission électorale, trois sièges seront pourvus aujourd'hui à Mogadiscio, pour compléter les 46 sièges attribués aux clans du nord de la Somalie. L'élection de mercredi pour les trois derniers sièges de la communauté de Somaliland marquera la fin du processus de vote pour les scrutins de la Chambre basse en Somalie.

Ce mardi, les deux députés qui restaient pour les clans de Banadiri ont été élus à Mogadiscio, complétant ainsi les sept sièges attribués à la communauté de Banadir à la Chambre basse. Les députés des deux chambres du nouveau Parlement fédéral sont appelés à élire un président au scrutin secret qui se tiendra à la fin de janvier ou au début de février, selon les estimations officielles.

L'élection présidentielle a été retardée à plusieurs reprises au milieu des faibles progrès du vote parlementaire qui a été éclipsé par les allégations de fraude et d'intimidation. La communauté internationale s'est déclarée préoccupée par les retards répétés dans les élections présidentielles et a demandé aux dirigeants somaliens d'assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral.

Les Etats-Unis prolongent le statut de protection temporaire pour les somaliens

Le 18 janvier - Source: Hiiraan Online - 229 mots

Avec seulement cinq jours qui restent pour leur mandat, le département de la Sécurité intérieure a prolongé le Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les immigrants somaliens vivant aux Etats-Unis avec 18 mois supplémentaires, selon un communiqué publié hier. Le statut actuel devait expirer le 17 mars. Sous cette extension, les ressortissants somaliens et les «personnes éligibles sans nationalité qui ont vécu habituellement en Somalie comme leur dernière résidence» sont autorisés à se faire réinscrire et à maintenir leur statut jusqu'au 17 septembre 2018.

Le TPS est accordé aux résidents ou aux citoyens d'un pays où on ne peut pas retourner en toute sécurité en raison des conditions qui s’y trouvent. Actuellement, 13 pays sont éligibles au TPS et sont El Salvador, Guinée, Haïti, Honduras, Libéria, Népal, Nicaragua, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Syrie et Yémen. La sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar a salué la décision du département de la Sécurité intérieure de prolonger le statut de protection pour les Somaliens.

"Le Minnesota est le foyer de la plus grande population d'immigrants somaliens aux Etats-Unis - ils sont nos amis, nos collègues et nos voisins", a déclaré Klobuchar. "Le retour en Somalie à cette époque pourrait mettre beaucoup de Somaliens et leurs familles en danger grave. La Somalie a d'abord été désignée pour le TPS en 2001 par George W. Bush à la suite d'un conflit armé dans le pays et a été prolongé par le Président Obama en 2012.

Des députés seraient en train de préparer une motion contre le président du Sud-ouest, Sharif Hassan

Le 18 janvier - Source: Jowhar.com - 117 mots

Des députés de l’Etat du sud-ouest auraient préparé une motion contre le dirigeant régional Sharif Hassan Sheikh Aden. Plus de 80 députés seraient impliqués dans le projet de déposer une motion de défiance contre Sharif Hassan qu'ils accusent de mauvais leadership.

Le député Osman Mohamed Atto a accusé le président de faire peu pour les gens du Sud-ouest qui sont confrontés à des périodes difficiles de sécheresse et de conflit au cours des deux dernières années de son pouvoir. Les députés mécontents veulent que le président s'écarte. Leur décision intervient quelques jours seulement après que les membres de l'assemblée régionale de Galmudug ont voté contre le président de Galmudug, Abdikarim Hussein Guled.

Un chef traditionnel avertit contre une escalade des conflits à Galmudug

Le 18 janvier - Source: Shabelle News - 118 mots

Mohamed Hassan Haad, un chef traditionnel en Somalie a mis en garde contre la poursuite de l'impasse politique à Galmudug, car des milliers de personnes risquent de mourir de sécheresse dans cette région. Le chef traditionnel a qualifié la récente motion contre le président Guled de «malheureuse» et a appelé à mettre fin à l'impasse actuelle entre le président et les députés régionaux.

Le chef traditionnel Mohamed Hassan Haad qui a donné une interview à Radio Shabelle a exhorté les dirigeants de Galmudug à résoudre leurs différends par des négociations au lieu d'utiliser des armes à feu. «Je met en garde contre la poursuite des crises politiques à Galmudug qui pourraient plonger la région dans un conflit sanglant. Les dirigeants devraient s'abstenir d'utiliser la violence pour régler les différends politiques », a-t-il ajouté. Le conflit à Galmudug arrive à un moment où la Somalie est actuellement confrontée à une crise humanitaire associée à une période de transition politique.

MEDIAS INTERNATIONAUX

La Finlande poursuit sa politique actuelle pour les demandeurs d'asile

Le 18 janvier - Source: Xinhua - 206 mots

La Finlande a publié mardi une nouvelle revue de la situation sécuritaire en Afghanistan, en Irak et en Somalie, et a déclaré que cela ne changerait pas la politique actuelle de traitement des demandes d'asile. Selon le Service Finlandais d'Immigration (Migri), le plus grand changement se produit dans la ville irakienne de Mossoul, où l'armée irakienne et ses alliées ont lancé une offensive conjointe pour récupérer la ville des mains de l'Etat Islamique depuis l'automne 2016. Migri a déclaré qu’aucune décision négative n’a été prise et aucun demandeur d'asile n'a été renvoyé à Mossoul.

Il n'y a pas eu de changements significatifs dans la situation globale en Afghanistan et en Somalie depuis le printemps 2016, a déclaré Migri. Migri a déclaré que la Cour Administrative d'Helsinki a statué que les demandeurs d'asile ne pouvaient pas être renvoyés dans certaines provinces d'Afghanistan, et il a demandé au tribunal de réévaluer les cas. Concernant le sud et le centre de la Somalie, le tribunal a demandé à Migri de suivre de près la situation et de revoir la possibilité pour les demandeurs d'asile de retourner dans leur pays.

Somalie: Un nouveau rapport donne des détails sur les violations alarmantes contre les enfants

Le 18 janvier - Source: Reliefweb - 718 mots

Dans un nouveau rapport sur l'impact des conflits armés sur les enfants en Somalie, le Secrétaire Général de l'ONU décrit comment les violations graves commises contre des garçons et des filles ont été commises en toute impunité au cours de plusieurs années. Cela est dû en partie à la rupture de l'ordre public et à l'absence d'autorité étatique dans une grande partie du pays.

"La situation fragile de la sécurité continue de poser des défis considérables, et je suis profondément préoccupé par l'ampleur et la nature des violations subies par les enfants somaliens. Malgré ce contexte difficile, il y a eu des progrès politiques importants en Somalie au cours des dernières années et des mesures positives ont été prises par le gouvernement fédéral pour protéger les garçons et les filles », a déclaré Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés.

Le rapport, qui couvre la période d'avril 2010 à juillet 2016, est le quatrième sorti par le Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés en Somalie. La grande partie des violations présentées dans le rapport a eu lieu en 2012, lorsque l'Armée nationale somalienne et l'AMISOM ont mené des opérations conjointes de grande envergure contre al-Shabaab. Au moment où la campagne militaire contre al-Shabaab s'est encore intensifiée en 2015, le nombre de violations a également augmenté, avec un plus grand nombre au cours des six premiers mois de 2016.

OPINION, ANALYSE ET CULTURE

« Je dis que nous devons ranimer les institutions de l'Etat. Cela doit être notre principal travail en tant que communauté internationale parce que l'Etat a été détruit et, clairement, sans Etat, il y aura toujours un besoin militaire et une intervention d'urgence ».

A l'approche des élections en Somalie, un évêque voit des signes d'espoir

Le 18 janvier - Source: Catholic News Service - 899 mots

A l'approche des élections présidentielles en Somalie, l'évêque qui sert d'administrateur apostolique voit des signes d'espoir, mais il dit que des changements sont nécessaires. Depuis 1991, la présence de l'Eglise catholique en Somalie, déjà de petite taille, a largement disparu dans tout le pays, car certaines parties de la Somalie étaient sous le contrôle d'une autorité islamique plus fondamentaliste tandis que d'autres grandes sections du pays avaient été reprises par Al-Shabaab, Un groupe islamiste militant.

L'évêque Giorgio Bertin, administrateur apostolique de Mogadiscio et président de Caritas Somalia, a beaucoup travaillé en dehors du pays, d'abord à Nairobi puis à Djibouti, où les bureaux diocésains ont finalement été installés. Malgré les années de turbulences et de bouleversements, il a toujours été optimiste. Il a dit qu'un symbole de cet espoir est la reconstruction récente et la ré-consécration de l'église paroissiale à Hargeisa, deuxième ville de la Somalie. Le projet a été soutenu par les évêques américains de Catholic Relief Services.

Ce qui est et n'est pas surprenant, selon la façon dont on l'examine, c'est que l'église sert entre 10-15 fidèles. «Il y en a peut-être un ou deux autres, dit Bertin, mais ils craindraient peut-être de venir à l'église.» «La menace de l'extrémisme islamique est bien sûr toujours là, mais la situation est relativement sûre», a-t-il déclaré au début janvier. Bertin a déclaré que les 10-15 personnes qui forment la petite communauté ecclésiale sont des étrangers, travaillant régulièrement dans la région semi-autonome de Somaliland pour les Nations Unies ou d'autres agences humanitaires et de développement qui ont des bureaux à Hargeisa.

«Pourquoi avoir une église pour seulement 15 personnes?» A demandé Bertin. "Tout d'abord, le prêtre est là pour ces gens. Deuxièmement, et surtout, il sert les autres aussi. Et pour ces gens, ils voient et éprouvent l'Église dans son essence: en sa présence et dans son service, y compris par le travail de ses organisations Caritas ".

A travers cette présence, y compris par Caritas, Bertin a déclaré que le but est de réveiller les valeurs qui sont données par Dieu et que toute l'humanité a, indépendamment de la foi: la valeur du travail, le respect envers les personnes de différentes croyances et l'amour inconditionnel envers les autres et les plus pauvres parmi les pauvres.

"Nous pouvons apporter de la nourriture, nous pouvons apporter des médicaments, nous pouvons apporter des couvertures - ce sont des nécessités de base et bien sûr, parce que les gens pourraient en avoir besoin", a déclaré Bertin. "Mais nous devons aussi apporter ces valeurs qui un jour signifiera qu'il n'est plus nécessaire d'apporter de l'aide alimentaire ou des médicaments, parce que les gens auront appris à vivre, à partager et à travailler ensemble".

Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles de l'AMISOM, et ni leur inclusion dans le bulletin / site web constitue une approbation par l'AMISOM.

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