• Pas de solution de "band-aid" pour réhabiliter les anciens enfants soldats, mettent en garde les activistes (United Nations Radio) • Un homme de Grand Island élu président de la Somalie (The Buffalo News) • Les réfugiés somaliens inquiets se préparent à voyager aux Etats-Unis ... Encore (Yahoo News/ AFP)

MEDIAS NATIONAUX

Mohamed Abdullahi Farmaajo déclaré Président de la Somalie
Le 08 février - Source: Aljazeera - 451 mots

L’ancien premier ministre qui détient la double citoyenneté somalienne-américaine a été déclaré nouveau président de la Somalie. Mohamed Abdullahi Farmaajo a été nommé le nouveau chef après deux tours de vote mercredi et a rapidement prêté serment pour entre en fonction. Le président en exercice, Hassan Sheikh Mohamud, a concédé la défaite. "L'histoire a été faite, nous avons pris ce chemin vers la démocratie, et maintenant je tiens à féliciter Mohamed Abdullahi Farmaajo", a déclaré Mohamud. Le pays essaie de mettre en place son premier gouvernement central pleinement opérationnel en un quart de siècle.

Le vote prolongé a commencé mercredi après que 14 000 anciens et personnalités régionales ont choisi 275 députés et 54 sénateurs, qui devraient soit choisir de soutenir le président Mohamud pour un second mandat ou un de ses 21 rivaux. Les craintes des attaques d'al-Shabab, un groupe armé, ont limité l'élection aux législateurs du pays, qui ont voté dans une base de l'armée de l'air lourdement sécurisée dans la capitale, Mogadiscio.

Mohammed Adow, d'Al Jazira, a indiqué que des sources au sein du parlement avaient confirmé que d'énormes sommes d'argent avaient été versées par certains candidats et que des candidats présidentiels rivaux s'étaient accusés d'acheter la loyauté des députés. "Un membre du parlement m'a dit qu'il a reçu des milliers d'un des candidats à la présidentielle", a-t-il dit. "Il y a beaucoup d'enjeu, cette élection est censée apporter un leadership qui guérit le pays, mais si la corruption joue un rôle important, beaucoup doutent que la Somalie soit sur la bonne voie".

Les téléphones des députés et des sénateurs confisqués avant le vote historique

Le 08 février - Source: Hiiraan Online - 267 mots

Le vote a commencé mercredi lors des élections présidentielles au milieu d'un verrouillage de sécurité complet à Mogadiscio. 328 membres des deux chambres du Parlement sont descendus vers l'aéroport fortement surveillé où se déroulait le scrutin. Les plans précédents pour accueillir le vote à l'académie de police ont été abandonnés en raison de menaces de sécurité. Les responsables électoraux disent que les mesures de sécurité expansives sont justifiées; un feu de mortier a juste été pilonné hier sur les résidents de Mogadiscio.

Les accusations d'achat de vote, d'intimidation et de corruption ont entaché la campagne électorale. Le vérificateur général a dit auparavant que les sièges au Parlement et la possibilité de voter pour le président avaient été vendue pour 1,3 million de dollars. À l'intérieur de la salle des élections, les craintes de corruption sont palpables pour les organisateurs, les journalistes et les observateurs indépendants. Par mesure de précaution, la commission électorale a empêché tous les députés et sénateurs d'entrer à l’aéroport pour voter avec leurs appareils mobiles, leurs tablettes ou leurs ordinateurs portables.

Dans un premier temps, les journalistes ont été informés qu'ils seraient également interdits d'apporter leurs ordinateurs portables ou téléphones cellulaires. Certains journalistes affirment que leurs téléphones ont été confisqués par le personnel de sécurité, mais leur ont été renvoyés avant le début du scrutin. Avant le vote historique, la course a réclamé sa dernière victime, Zakariye Hagi, qui a annoncé qu'il abandonne le concours. Mohamed Osman Jawari, Président du Parlement, a voté pour la première fois après avoir annoncé que seuls 328 membres du Parlement bicaméral voteraient, un seul candidat absent était incapable d'y participer en raison de problèmes de santé.

MEDIAS INTERNATIONAUX
Pas de solution de "band-aid" pour réhabiliter les anciens enfants
soldats, mettent en garde les activistes

Le 08 février - Source: United Nations Radio - Vidéo: 4'14 Minutes

Il n'y a pas de solution de "band-aid" pour réhabiliter et réintégrer d'anciens enfants soldats, a déclaré mercredi un militant somalien aux Nations unies. Ilwad Elman, Directeur des Programmes et du Développement au Centre Elman pour la Paix et les Droits de l'Homme en Somalie, a fait les remarques avant un événement pour commémorer 20 ans de travail pour protéger les enfants. L'Assemblée générale des Nations Unies a créé un mandat en 1996 pour mettre fin aux violations persistantes et graves des enfants dans les zones de guerre.

Mme Elman est retournée en Somalie en 2010 pour prendre le «flambeau de l'activisme» et diriger l'organisation que son défunt père a fondée. Il a été assassiné en 1996 par les seigneurs de la guerre pour son travail. En parlant à Jocelyne Sambira, elle a parlé de son travail et a également partagé ses pensées sur la façon dont les tactiques de drones ne sont pas utiles dans la guerre mondiale contre le terrorisme.

Un Homme de Grand Island a été élu Président de la Somalie
Le 08 février - Source: The Buffalo News - 640 mots

Un homme de Grand Island a été élu Président de la Somalie aujourd'hui dans la première élection présidentielle de ce pays déchiré par la guerre pendant des décennies. Mohamed Mohamed, 54 ans, ancien Premier ministre de la Somalie qui travaillait au bureau du Département des Transports de l'Etat à Buffalo, a été choisi pour être le Président du pays par son Parlement, a rapporté The Associated Press. Mohamed a battu à peu près deux douzaines de candidats, y compris le président sortant pour gagner le poste.
"C'est une occasion historique pour le peuple de la Somalie qui a finalement un leader qui mettra en priorité ses besoins et ses priorités", a déclaré Joel Giambra, ancien dirigeant du comté d'Erie et ami proche de Mohamed. "Son objectif sera d'établir la paix et la prospérité à l'intérieur de sa patrie en agissant de manière agressive contre les terroristes. C'est une occasion pour notre nouveau président de collaborer avec un nouveau leader mondial qui provient de Grand Island. Mohamed a fait campagne en Somalie depuis près d'un an, a déclaré Intisar Mohamed, sa fille qui vit à Grand Island.

Mohamed, l'ancien premier ministre de la Somalie et fondateur du parti politique Tayo, était l'un des deux finalistes élus par le Parlement. L'autre finaliste était le président sortant de la Somalie, Hassan Sheikh Mohamud. La Somalie, un pays frappé par le terrorisme depuis des années, est l'un des sept pays majoritairement musulmans auxquels le président Trump a interdit tout voyage dans un décret du 27 janvier. «Cela pourrait avoir un grand impact sur la lutte contre le terrorisme», a déclaré Giambra à propos des élections somaliennes. "Vous pourriez avoir un nouveau président en Somalie et un nouveau président à Washington et il advient qu’ils proviennent du même Etat."

OPINION, CULTURE ET ANALYSE

« Alors que certaines parties de la Corne de l'Afrique sont encore sous le contrôle des militants d’Al-Shabaab liés à Al-Qaeda, le pays est également confronté à sa pire sécheresse depuis la famine de 2010-11 qui a fait environ 250.000 morts. Plus de six millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire, dont la moitié sont au bord de la famine, ont mis en garde les agences d'assistance. Dakan a qualifié la perspective de retourner en Somalie, si l'interdiction des Etats-Unis se maintient et que le Kenya les expulse, simplement d’«horrible»,

Les réfugiés somaliens inquiets se préparent à voyager aux Etats-Unis ... Encore
Le 07 février - Source: Yahoo News / AFP- 756 mots

Quand Aden Bare Farah, 23 ans, a pris un autobus l'emmenant loin des rangées sombres de tentes poussiéreuses où il est né et a grandi comme réfugié, il n'y avait pas à regarder en arrière. Cette fois, il peut à peine invoquer l'enthousiasme de croire qu’il quitte finalement les sables ocre de Dadaab dans l'est du Kenya, le plus grand camp de réfugiés au monde, pour la Pennsylvanie aux États-Unis. Farah est l'un des nombreux réfugiés somaliens qui ont été renvoyés au camp la semaine dernière après que le président américain Donald Trump a ordonné l'interdiction des voyageurs et des réfugiés de sept nations majoritairement musulmanes, y compris la Somalie. Je me suis senti choqué et faible. Je n’ai su où j’appartiens. Je savais que j'étais apatride pour toujours ", a déclaré Farah à l'AFP à Dagahaley, l'un des nombreux camps à l'intérieur du complexe qui abrite 256 000 réfugiés somaliens.

Ses parents étaient parmi les premiers à arriver dans le camp construit en 1992 pour loger les Somaliens fuyant la guerre civile et qui, au fil des décennies, s'est enflé comme de nouvelles catastrophes de la sécheresse aux extrémistes radicaux, ont frappé le pays. Son père est mort en 2000 et il a été élevé par une mère célibataire qui, avec lui, a passé huit ans combattant pour la réinstallation. "J'étais très joyeux comme j'ai pris mon sac pour monter à bord du bus pour Nairobi où j’allais rester une semaine et puis, chez moi "J'appelle la Pennsylvanie ma maison," dit-il en riant. "J'aimerais que Trump le sache.
Après avoir entendu les mauvaises nouvelles, il a éteint son téléphone, incapable de supporter de parler à ses amis dans le camp, d'avoir à avouer la défaite: «J'étais déprimé, je n'avais pas l'appétit pour manger ou faire autre chose. Maintenant quelques jours plus tard, on lui a dit une fois de plus qu'il prendra un bus pour Nairobi avant la fin de cette semaine, après qu'un juge fédéral ait interdit l'exécution de la mesure controversée, permettant à plusieurs réfugiés d'entrer de nouveau aux États-Unis. " Je pense que nous pouvons revenir maintenant, mais allons voir comment cela va se passer, »a-t-il dit avec précaution.

Avec une cour d'appel américaine devant organiser une audience sur l'interdiction mardi, les réfugiés ont peut-être raison de ne pas avoir leurs espoirs jusqu'à présent."Je suis heureux, mais pas trop heureux jusqu'à ce que j’atterrisse aux Etats-Unis parce que qui sait ce qui va se passer dans les prochains», a déclaré Halimo Dakan, 72 ans, également l'un des résidents du camp. Elle, son mari et ses six enfants ont vendu leurs effets personnels à l'occasion de leur déménagement vers Ohio. Revenir à Dadaab était un «voyage plein de tristesse» pour la famille et Dakan ne peut même pas imaginer comment la perspective de leur réinstallation était annulée pour de bon.

DES NOUVELLES COMPLEMENTAIRES SUR LA SOMALIE APPARAITRONT DANS LE RAPPORT DE L’APRES-MIDI

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