Djibouti: It is time for the government to be serious about its human rights commitments
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Tomorrow's UN review of the Djiboutian government's human rights record must be more than window-dressing, DefendDefenders and ODDH said today. Ahead of Djibouti's Universal Periodic Review (UPR) at the UN Human Rights Council, the two organisations urge Djibouti to walk the talk, stop making empty promises, and implement human rights reforms in line with its obligations and previously accepted UPR recommendations.
"The Djiboutian government’s near-total failure to implement the recommendations it accepted during its last UPR shows how low human rights rank in its list of priorities,” said Hassan Shire, Executive Director of DefendDefenders today. "It is high time for the international community to exert more pressure on Djibouti’s government so it lives up to its commitments and respect its citizens’ basic rights.”
As concerns about Djibouti, which was ranked 173rd out of 180 states in Reporters Without Borders’ 2018 World Press FreedomIndex, are mounting, a significant number of recommendations are expected to focus on freedoms of expression, peaceful assembly and association, as well as on the repression meted out against Djiboutian journalists, human rights defenders, and opposition members.
"The UN cannot use ‘business as usual’ as its default approach to Djibouti anymore,” said Farah Abdillahi Miguil, President of the Djiboutian Observatory for the Promotion of Democracy and Human Rights (ODDH). "Tomorrow, UN member states should tell the Djiboutian government that the UPR is a serious process and that it must now implement the recommendations it has accepted.”
Ahead of tomorrow’s UPR review, the Djiboutian government sent a disturbing signal by exercisingreprisalsagainst Kadar Abdi Ibrahim, a human rights defender and journalist who advocated for human rights reform in Djibouti during the "UPR pre-sessions” that took place in Geneva on 10 April 2018. Mr. Abdi Ibrahim presented the findings and recommendations of a joint NGOreport.
The UPR is a process set up by the Human Rights Council, the UN’s principal human rights body. The human rights record of every UN member state is reviewed every four-and-a-half to five years, in Geneva, Switzerland, a process during which the government of the state under review receives recommendations made by its peers. NGOs can participate in the process by submitting alternative reports and advocating at the national and UN levels. Djibouti was last reviewed in2013, during the UPR’s second cycle. |
The Universal Periodic Review
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Djibouti : Il est temps pour le gouvernement de prendre ses engagements en matière de droits humains au sérieux 9 mai 2018 L’examen du bilan du gouvernement djiboutien en matière de droits humains, qui a lieu demain aux Nations Unies, doit être davantage que de la poudre aux yeux, ont déclaré DefendDefenders et l’ODDH. En amont de l’Examen périodique universel (EPU) de Djibouti au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les deux organisations exhortent Djibouti à mettre ses actes en adéquation avec ses paroles, à cesser de faire des promesses vides de sens, et à mettre en œuvre des réformes conformément à ses obligations et aux recommandations précédemment acceptées dans le cadre de l’EPU.
«L’échec quasi-complet du gouvernement djiboutien à mettre en œuvre les recommandations qu’il a acceptées lors de son dernier EPU démontre à quel point les droits humains se trouvent bas dans sa liste de priorités», a déclaré Hassan Shire, Directeur exécutif de DefendDefenders. «Il est plus que temps pour la communauté internationale de faire pression afin que le gouvernement soit à la hauteur de ses engagements et respecte les droits fondamentaux de ses citoyens».
Alors que les inquiétudes montent à propos de Djibouti, qui est classé 173ème sur 180 pays dans leClassementmondial de la liberté de la presse établi par Reporters Sans Frontières en 2018, nombre de recommandations devraient porter sur les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association, ainsi que sur la répression menée à l’encontre des journalistes, défenseurs des droits humains et membres de l’opposition.
«‘Business as usual’ ne peut plus être l’approche par défaut de l’ONU quant à Djibouti», a dit Farah Abdillahi Miguil, Président de l’Observatoire djiboutien pour la promotion de la démocratie et des droits humains (ODDH). «Demain, les États membres de l’ONU devraient signifier au gouvernement djiboutien que l’EPU est un processus sérieux et qu’il doit à présent mettre en œuvre les recommandations qu’il a acceptées».
En amont de l’examen EPU de demain, le gouvernement djiboutien a envoyé un signal inquiétant en exerçant desreprésaillesà l’encontre de Kadar Abdi Ibrahim, un défenseur des droits humains et journaliste qui a plaidé pour des réformes en matière de droits à Djibouti lors des «pré-sessions» de l’EPU qui ont eu lieu à Genève le 10 avril 2018. M. Abdi Ibrahim y avait présenté les conclusions et recommandations d’unrapportconjoint d’ONG.
L’EPU est un processus mis en place par le Conseil des droits de l’homme, l’organe principal des Nations Unies en charge des droits humains. Tous les quatre ans et demi à cinq ans, à Genève (Suisse), la situation en matière de droits humains de chaque État membre de l’ONU est examinée. L’État qui est soumis à cet examen reçoit des recommandations de ses pairs. Les ONG peuvent participer au processus en soumettant des rapports alternatifs et en menant des actions de plaidoyer aux niveaux national et onusien. Djibouti a été examiné pour la dernière fois en avril2013, pendant le deuxième cycle de l’EPU. |
L'Examen périodique universel
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For more information, please contact |
Hassan Shire Executive Director, the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project on executive@defenddefenders.org or +256 772 753 753 (English and Somali) |
Nicolas Agostini Representative to the United Nations (Geneva), the East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project on geneva@defenddefenders.org or +41 798 134 991 (English and French) |
DefendDefenders seeks to strengthen the work of human rights defenders throughout the region by reducing their vulnerability to the risk of persecution and by enhancing their capacity to effectively defend human rights. DefendDefenders focuses its work on Burundi, Djibouti, Eritrea, Ethiopia, Kenya, Rwanda, Somalia (together with Somaliland), South Sudan, Sudan, Tanzania and Uganda. Visit us atwww.defenddefender |
Djibouti: It is time for the government to be serious about its human rights commitments
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